L’évaluation externe est une obligation des établissements et services sociaux et médico-sociaux tous les cinq ans. L’évaluation vise à apprécier si la qualité d’accompagnement répond au critères du référentiel de la haute autorité de santé. Concrètement, l’évaluateur passe typiquement deux jours sur place dans l’établissement, rencontre des résidents, des professionnels et la direction, recueille des éléments de preuve des pratiques (ex : projet d’établissement, projets de vie personnalisés, etc.) et confronte l’ensemble de ses observations au référentiel.
La finalité de la pratique est d’assurer une qualité optimale d’accompagnement des personnes fragiles accompagnées dans les établissements. Le référentiel a été mis à jour dernièrement ce qui provoque une campagne intense d’évaluation externe actuellement. Il a par ailleurs été élargi aux services à domicile qui n’y étaient pas contraints jusqu’ici.
Mon premier métier était psychologue en EHPAD et j’ai toujours eu a cœur la question de la qualité d’accompagnement des plus fragiles. Le scandale des EHPAD mis en lumière par « Les Fossoyeurs » aura été un révélateur des difficultés du secteur mais masque mal le problème d’échelle auquel l’ensemble de la profession est confronté : la vague des papy boomers génère un besoin immense.
Après des années de conseil, je souhaitais pouvoir œuvrer plus directement à l’accompagnement des personnes fragiles et c’est le sens de mon engagement dans ce nouveau métier.